DAILY HEAVENLY
MANNE
NOVEMBRE
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Manne du Novembre
1
« Eternel, mets une garde à ma bouche, veille
sur la porte de mes lèvres. » - Ps. 141 : 3.
Le nombre des sentinelles ou piquets de service
prenant la garde autour de nos actions et de nos paroles sera
d'autant plus réduit que la ligne de vigies gardant notre
entendement, notre pensée sera forte. C'est à cet endroit qu'il
nous faut être sur le qui-vive. « C'est de l'abondance du coeur
que la bouche parle. » Cette vérité générale trouve son
application particulière chez les régénérés dont la conduite
et le langage sont proportionnellement plus libres que chez les
autres. Les sentiments de leurs coeurs étant parfaits, ils prêtent
moins d'attention à leur manière de les exprimer que, peut-être,
antérieurement. Ils ont d'autant plus besoin de se rappeler les
paroles de l'apôtre : « Si quelqu'un ne bronche point en
paroles, c'est un homme parfait. » Jacq. 3 : 2. Z' 04-23. (R3305
: 5) |
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Manne du Novembre
2
« C'est l'Eternel, qu'il fasse ce qui lui
semblera bon. » - 1 Sam. 3 : 18.
Nous ignorons ce qui est pour notre plus grand
bien. Parfois, les choses après lesquelles nous soupirons, que
nous désirons posséder parce que nous les considérons comme
bonnes, pourraient, en réalité, nous être désavantageuses.
Bienheureux sont ceux qui, par la foi, sont capables de percer
l'obscurité de chaque épreuve, difficulté et perplexité, de se
rendre compte que « l'Eternel connaît ceux qui lui appartiennent
» et qu'il fait concourir toutes choses pour leur bien. (R2806 :
4)
Attendons-nous patiemment à l'Eternel et supportons patiemment
les expériences que sa providence peut nous prescrire, sans
douter de la sagesse, de l'amour et de la puissance de celui à
qui nous avons affaire. Z' 01-317. (R2888 : 2) |
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Manne du Novembre
3
« Veillez et priez, afin que vous ne tombiez
pas dans la tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair
est faible. » - Matt. 26 : 41.
Certains commettent l'erreur de prier sans
veiller d'autres ont le tort de veiller sans prier. La seule méthode
sûre et convenable est celle indiquée par le Seigneur, c'est-à-dire,
de combiner les deux choses. Nous devons veiller et être en garde
contre les empiétements du monde, de la chair et du diable. Nous
devons être attentifs aux encouragements de la Parole du
Seigneur, à l'évidence de leur accomplissement, aux signes qui
marquent sa présence et annoncent les grands changements de
dispensation imminents. Nous devons faire attention à tout ce qui
fortifiera notre foi, notre espérance, notre loyauté, notre
amour et, pendant que nous veillons, prier sans cesse. Prions
ensemble comme peuple du Seigneur, prions dans nos demeures, en
famille, et prions dans le secret, en privé. Z' 01-80. (R2775 :
5) |
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Manne du Novembre
4
« Il s'est dépouillé lui-même, ayant pris
une forme de serviteur. » - Phil. 2 : 7.
Comme nul ne peut servir deux maîtres, les
satisfaire tous deux, leur rendre à tous deux justice lorsque
leurs intérêts sont opposés, de même nous ne pouvons pas
davantage servir Dieu et la justice et en même temps plaire à
l'adversaire et être agréable à ceux qui ont partie liée avec
celui qui règne dans cette dispensation présente, « le prince
de ce monde. » Tous ceux qui se sont consacrés au Seigneur, qui
veulent s'amasser des trésors dans le ciel et être riches en
Dieu, doivent être disposés à la déconsidération [à la perte
de leur réputation] parmi les non consacrés qui, quelles que
soient leurs prétentions, servent réellement Mammon, l'égoïsme,
la vie présente et ne sacrifient pas ces intérêts pour parvenir
au royaume céleste. Z' 00-318. (R2717 : 5) |
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Manne du Novembre
5
« Ayant un Souverain Sacrificateur établi sur
la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur vrai, en pleine
assurance de foi. » - Héb. 10 : 21, 22 (D.).
Rappelons-nous que celui qui a commencé la
bonne oeuvre en nous ne change jamais. Si nos coeurs sont toujours
en harmonie avec Lui, si notre foi dans la grande expiation est
toujours pleine et entière, en sorte que nous ne cherchons pas,
dans nos affaires, à accomplir notre propre volonté, mais la
sienne, alors nous pouvons vraiment avoir une pleine assurance de
foi, parce que, Dieu étant immuable et nous-mêmes étant
toujours d'accord avec ses promesses et ses arrangements, nous
savons que tous ces gracieux desseins ne cessent de s'accomplir en
notre faveur. C'est là la pleine assurance de foi, la confiance
parfaite dans le Seigneur. Z' 00-170. (R2643 : 1) |
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Manne du Novembre
6
« Je vous exhorte donc, frères, par les
compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice
vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est de votre part un
culte raisonnable. » - Rom. 12 : 1.
Ce n'est pas seulement une chose raisonnable de
donner tout ce que nous avons au service du Seigneur, mais c'est
une offrande beaucoup trop petite, bien inférieure à celle que
nous aimerions présenter à celui qui a manifesté tant de
compassion et tant de grâce envers nous. Nous devons estimer la
chose ainsi, même si aucune récompense ne devait suivre notre
consécration. Puisque Dieu y a attaché de grandes récompenses
et de grandes bénédictions, comprenons qu'un refus de notre part
indiquerait, non seulement, un défaut d'appréciation de la miséricorde
divine, mais aussi une faiblesse d'esprit, de jugement,
l'incapacité d'établir la différence entre les plaisirs
insignifiants et passagers de notre propre volonté, lesquels ne
durent que quelques années et l'éternité de joie, de bénédiction
et de gloire dans l'union avec le Seigneur. Z' 00-170. (R2642 : 5) |
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Manne du Novembre
7
« Et je vis les âmes de ceux qui avaient été
décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la
Parole de Dieu. » - Apo. 20 : 4.
Bien que cette décapitation soit figurée et
non littérale, elle a néanmoins une profonde signification...
Elle signifie non seulement la mort de notre propre volonté, mais
encore la séparation d'avec tous les autres chefs, gouvernements
et législateurs et la reconnaissance d'aucun autre « chef » que
Jésus, désigné par Dieu pour être la Tête de l'Eglise qui est
son corps, la tête de chacun de ses membres. Elle signifie non
seulement que nous sommes séparés de toute institution qui
serait notre chef ou notre autorité, mais que nous avons aussi
cessé d'avoir une tête ou volonté à nous, ayant accepté à la
place l'autorité, la volonté de notre Seigneur Jésus. C'est la
même pensée que l'apôtre soumet à notre attention en Rom. 6 :
3, où il déclare que nous sommes baptisés dans le corps de
Christ, comme membres de ce corps, sous l'unique Tête, Christ étant
baptisés en sa mort, ayant fait la consécration absolue de notre
volonté et ensuite abandonné totalement notre vie, fidèlement,
jusqu'à la mort. Z' 00-285. (R2700 : 6) |
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Manne du Novembre
8
« Tu ne prendras pas le nom de l'Eternel, ton
Dieu, en vain. » - Ex. 20 : 7.
Bien qu'il ne fût pas donné à Israël
spirituel, nous pouvons voir aisément comment l'esprit de ce
commandement nous est applicable... Nous avons adopté le nom de
Christ comme notre nom. Nous sommes considérés comme membres du
corps de Christ. Le saint nom de la Tête appartient à tous les
membres du corps. Le nom honoré de l'Epoux appartient à son épouse.
Combien cette pensée devrait nous rendre prudents ! Combien il
serait convenable que nous nous disions : Il faut que je prenne
garde de n'avoir pas pris le nom du Seigneur en vain, que j'apprécie
l'honneur, la dignité, la responsabilité de ma position comme
son représentant et ambassadeur dans le monde. Je marcherai avec
circonspection, cherchant autant que possible à ne causer aucun déshonneur
à ce nom, mais au contraire à l'honorer dans chaque pensée,
parole et action. Z' 04-73. (R3331 : 1) |
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Manne du Novembre
9
« La chair a des désirs contraires à ceux de
l'esprit, et l'esprit en a de contraires à ceux de la chair, et
ces deux choses sont opposées l'une à l'autre ; de sorte que
vous ne faites point les choses que vous voudriez. » - Gal.
5 : 17. (Ost.).
Il y a ici un grand et incessant combat, car,
si la nouvelle volonté s'affirme, si elle en impose au corps et
l'oblige à se soumettre au nouvel entendement, néanmoins, le
corps mortel, n'étant pas réellement mort, est continuellement
en contact avec le monde et l'adversaire qui le stimule sans relâche.
Ils lui rendent la vigueur par les soucis, les ambitions, les méthodes,
les luttes, les combats terrestres et l'insubordination à notre
nouvelle volonté. Tous les saints font des expériences de ce
genre, tous ont des combats au dehors et au dedans. Il faut que
nous soutenions la lutte jusqu'à la fin, sous peine de ne pas
remporter le grand prix pour lequel nous combattons. Bien que, par
la grâce et la force renouvelée du Seigneur, la Nouvelle Créature
maîtrise le corps mortel, le conflit ne peut cependant cesser qu'à
la mort. Z' 03-424. (R3275 : 2) |
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Manne du Novembre
10
« L'amour... ne se réjouit pas dans
l'injustice, mais se réjouit [de] avec la vérité. » - 1
Cor. 13 : 6. (Diaglott.).
Les principes du bien et du mal sont-ils si
fermement ancrés dans mon esprit, suis-je si complètement ami du
bien et adversaire du mal que je ne voudrais pas encourager
celui-ci, mais le condamner, même s'il devait me procurer quelque
avantage ? Suis-je tellement ami de la justice et de la vérité
que je ne pourrais manquer de me réjouir de la Vérité et de sa
prospérité, même si cela renversait quelques-unes de mes
opinions préconçues ou était contraire à certains de mes intérêts
terrestres ? L'amour de Dieu, décrit ici par l'apôtre comme
l'esprit du peuple du Seigneur, est un amour bien supérieur à l'égoïsme,
basé sur des principes fixes qui doivent être, jour après jour,
discernés de plus en plus clairement et adoptés fermement,
toujours et à tout prix. Z' 03-57. (R3151 : 3) |
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Manne du Novembre
11
« Faites tous vos efforts pour joindre à votre
foi la vertu [la force d'âme]. » - 2 Pi. 1 : 5.
Une grande difficulté pour les enfants de Dieu,
c'est que, même lorsqu'ils sont déterminés à suivre la bonne
voie et résistent ainsi à la tentation, ils n'agissent pas d'une
manière suffisamment positive. La plupart disent au tentateur :
J'ai décidé de ne pas céder cette fois. Ainsi, ils laissent
dans leur esprit une porte ouverte par laquelle il peut revenir.
L'attitude de notre Seigneur fut la bonne. Renvoyons le tentateur
une fois pour toutes. Prenons notre position avec une telle fermeté
que l'adversaire sache qu'il est inutile de récidiver : «
Laisse-moi, adversaire, j'adorerai et servirai mon Dieu seul. »
Z' 04-10. (R3299 : 6) |
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Manne du Novembre
12
« Ne sois pas incrédule, mais crois. » - Jean
20 : 27.
Il nous est impossible de nous approcher du
Seigneur, à moins que nous n'ayons foi et confiance en lui, en sa
bonté, en sa puissance, en sa sagesse, en son amour. La foi doit
se cultiver et se développer. Les mêmes apôtres qui, dans leur
terreur, poussèrent des cris lorsque la tempête sévissait sur
la mer de Galilée, devinrent de plus en plus forts en foi, au
point que, comme les récits le montrent, ils purent réellement
se confier dans le Seigneur, en son absence et là où ils ne
pouvaient pas le comprendre. De même, une partie de notre étude
journalière devrait consister à cultiver la confiance au
Seigneur et à penser aux expériences de notre vie passée ainsi
qu'à toutes les leçons de sa Parole, afin que notre foi en Lui
puisse devenir enracinée et fondée. Z' 04-89. (R3338 : 5) |
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Manne du Novembre
13
« Votre Père sait de quoi vous avez besoin. » - Matt.
6 : 8.
Par conséquent, les prières, les requêtes,
les cris que nous adressons au Seigneur doivent avoir pour objet
la sainteté du coeur, l'effusion de son Esprit, la nourriture
spirituelle, le rafraîchissement et la force. Quant aux choses
naturelles, il connaît notre condition et sait ce que réclament
nos meilleurs intérêts de Nouvelles Créatures. Laissons cela à
sa décision. Il ne lui serait pas agréable de nous voir
l'importuner pour obtenir des choses qu'il ne nous a pas données
; agir ainsi serait, en effet, non une preuve de foi en lui, mais
le contraire : une preuve de doute, une manifestation de crainte
qu'Il oublie ou néglige sa promesse de nous donner les choses nécessaires.
Z' 04-90. (R3338 : 6) |
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Manne du Novembre
14
« Prenez donc garde à vous-mêmes... car il
entrera parmi vous les loups redoutables qui n'épargneront pas le
troupeau ; et il se lèvera d'entre vous-mêmes des hommes qui
annonceront des doctrines perverses pour attirer les disciples après
eux. » - Actes 20 : 29, 30. (D.).
Il est nécessaire, pour la discipline, l'épreuve
et l'examen final de l'Eglise de Dieu, que ses membres soient
soumis à ces influences adverses, car la promesse de la grande récompense
est pour celui qui les vaincra. Si nous voulons régner avec
Christ, il faut que nous prouvions que nous en sommes dignes par
les mêmes épreuves de fidélité à Dieu, de foi en sa Parole,
de zèle pour la Vérité, d'endurance patiente de l'opprobre et
de la persécution, même jusqu'à la mort, de confiance inébranlable
dans la puissance et le dessein de Dieu de délivrer et d'exalter
son Eglise au temps marqué. Les consolations bénies du Ps. 91
sont pour ces fidèles. Z' 04-74. (R3331 : 3) |
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Manne du Novembre
15
« Celui qui dit qu'il demeure en lui, doit
marcher aussi comme il a marché lui-même. » - 1
Jean 2 : 6.
Il doit marcher comme notre Seigneur a marché,
dans sa conduite générale et ses rapports avec tout ce qui est
bien et, d'une manière correspondante, éviter tout ce qui est
mal. Il doit marcher aussi strictement que possible sur les traces
de Jésus. Cela ne veut cependant pas dire que, dans un corps
imparfait, on doit ou peut marcher parfaitement comme le fit notre
Seigneur, parfait dans sa chair. Cela signifie tout simplement que
nous devrions marcher comme il marcha, dans le même chemin, dans
la même direction, vers le même but, selon le même modèle
qu'il reconnut et établit. Z' 03-345. (R3237 : 5) |
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Manne du Novembre
16
« Elle a fait ce qu'elle a pu. » - Marc
14 : 8.
Nous n'avons pas le privilège d'être en
contact personnel avec notre cher Rédempteur, mais nous avons
celui d'oindre les « frères » du Seigneur avec le doux parfum
de l'amour, de la sympathie, de la joie et de la paix. Plus ce
parfum nous coûtera de renoncements à nous-mêmes, plus il sera
précieux aux yeux de notre Frère aîné qui déclara que ce que
nous faisons à ses frères, c'est à lui que nous le faisons et
ce que nous ne leur faisons pas, c'est à lui-même que nous ne le
faisons pas... Nos vases d'albâtre sont nos coeurs. Ils doivent
être remplis des plus riches et des plus doux parfums de bons
voeux, de bonté, d'amour envers tous, mais spécialement envers
le Christ, - envers la Tête, notre Seigneur Jésus et envers les
membres de son corps, l'Eglise. Nous avons le privilège
particulier de répandre le doux parfum de l'amour, du dévouement,
au nom du Seigneur à qui nous appartenons, sur les derniers
membres, « les pieds » de son corps, qui sont maintenant avec
nous. Z' 99-78 ; 00-378. (R2448 : 5 ; 2744 : 3) |
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Manne du Novembre
17
« Il ordonnera à ses anges [messagers] de te
garder dans toutes tes voies. » - Ps. 91 : 11.
Cela veut dire que Dieu suscitera de fidèles
pasteurs et docteurs qui « veilleront sur vos âmes comme
devant en rendre compte. » En vérité, il s'élèvera de
faux docteurs qui dénatureront la Parole du Seigneur et
chercheront par d'astucieux sophismes à bouleverser vos âmes ;
mais si, en toute simplicité de coeur, les enfants de Dieu
exigent un « Ainsi a dit l'Eternel » pour chaque élément
de leur foi et qu'ils éprouvent soigneusement toutes choses par
la Parole, ils seront à même de distinguer promptement le vrai
du faux. Cela fait, l'apôtre Paul (Héb. 13 : 17) nous conseille
d'avoir confiance. L'Eternel, notre Berger, prendra soin des
vraies brebis. Z' 04-75. (R3332 : 2) |
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Manne du Novembre
18
« L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui
le craignent, et les délivre. » - Ps. 34 : 8.
(D.).
Tandis que les puissances terrestres peuvent
s'opposer au chrétien, qu'il peut réellement être impuissant
par lui-même pour résister aux adversaires et qu'il peut se
rendre compte qu'en plus de ses ennemis, la chair et le sang, il
combat aussi contre la méchanceté spirituelle dans les lieux élevés,
Satan et ses armées des ténèbres. Combien sa confiance augmente
quand il constate, d'autre part, que « celui qui est pour nous
est plus fort que tous ceux qui sont contre nous » ; que
toutes les armées célestes sont soumises à la volonté de Dieu
et qu'elles peuvent être employées, selon sa sagesse, pour
l'avancement de Sa divine cause. Z' 97-120. (R2140 : 6) |
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Manne du Novembre
19
« Veillons et soyons sobres. » - 1
Thess. 5 : 6.
Veillons, dans le sens de prendre soigneusement
note de toutes les instructions que le Seigneur, notre Dieu, nous
a données concernant le service qui lui est agréable. Veillons
sur nous-mêmes, nous efforçant de marcher aussi strictement que
possible sur les traces du grand Souverain Sacrificateur. Soyons
sobres, dans le sens de n'être pas frivoles. Heureux et joyeux
dans le Seigneur, exempts des soucis angoissants que beaucoup
d'autres éprouvent à cause de leur fausse compréhension du
caractère et du plan de notre Père, soyons néanmoins sobres
dans le sens d'apprécier sérieusement les opportunités et
privilèges qu'offre le service du Seigneur, afin de ne pas les
laisser glisser entre nos mains étourdiment, par négligence,
pour le regretter ensuite. Z' 02-239. (R3056 : 5) |
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Manne du Novembre
20
« En faisant ces choses, vous ne broncherez
jamais. » - 2 Pi. 1 : 10.
Il n'est pas demandé de faire ces choses
parfaitement, sans souci de la justice de Christ qui couvre nos
transgressions et compense nos manquements journaliers, mais si
après les avoir ajoutées à notre foi dans la justice imputée
de Christ, nous avons cultivé toutes ces grâces selon notre
capacité, nous ne broncherons jamais. Lorsque nous avons fait
tout ce que nous pouvions faire, nous sommes encore des serviteurs
inutiles, ne nous fiant pas à notre propre justice, mais mettant
notre confiance dans l'ample robe qui nous appartient par la foi
en Christ et, avec un ferme empressement, tout en travaillant à
notre propre salut avec crainte et tremblement, sachant que la
justice de Christ n'est appliquée qu'à ceux qui désirent
abandonner le péché et poursuivre cette « sainteté sans
laquelle nul ne verra le Seigneur. » Z' 97-148. (R2155 : 6) |
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Manne du Novembre
21
« Mes frères, regardez comme un sujet de joie
complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être
exposés. » - Jacq. 1 : 2.
Tous, nous souhaitons sans doute fréquemment
que les épreuves soient toutes passées et qu'une place nous soit
donnée parmi les vainqueurs, mais la patience, la foi, la
confiance doivent accomplir une oeuvre d'épuration dans nos
coeurs pour nous rendre doux, bien disposés et obéissants envers
le Seigneur. Que cette bonne oeuvre s'accomplisse ! Réjouissons-nous
si nos épreuves nous ont apporté des leçons profitables qui ont
contribué à nous donner un caractère plus fort, à nous rendre
plus fermes pour la vérité et la justice, à mieux nous faire
connaître nos faiblesses et à mieux nous mettre en garde contre
elles. Il se peut même que les luttes qui n'ont eu pour fin que
des victoires partielles aient été à notre avantage. Même le résultat
d'un échec complet peut être l'affermissement et la
cristallisation de notre résolution d'avoir, à l'avenir, un plus
grand zèle en pareille occasion et l'humilité du coeur devant le
Seigneur dans la prière. Z' 02-133. (R3001 : 5) |
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Manne du Novembre
22
« Le zèle de ta maison me dévore. » - Ps.
69 : 10.
Les gens froids, qui calculent, peuvent avoir
d'autres bonnes qualités, mais il n'y a pas de place pour la
froideur ou même la tiédeur chez ceux qui ont goûté que le
Seigneur est bon. L'amour qui est allumé en eux doit les conduire
au zèle dévorant. Il en fut ainsi du Seigneur Jésus et c'était
une des raisons pour lesquelles il fut le Bien-Aimé du Père. Que
tous ceux qui désirent être agréables à Dieu soient remplis du
même esprit de zèle pour la justice et la vérité, au point
qu'ils en soient consumés comme des sacrifices sur l'autel du
Seigneur ! C'est ainsi qu'ils lui plairont le plus et lui seront
agréables par Jésus notre Seigneur. Z' 98-112. (R2289 : 3) |
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Manne du Novembre
23
« Vous avez besoin de patience [endurance
joyeuse, constance], afin que, ayant fait la volonté de Dieu,
vous receviez la promesse. » - Héb. 10 : 36. (D.).
Nous voyons ici que l'épreuve n'est pas
simplement de faire la volonté de Dieu, mais, après être
parvenus à ce point, à ce but de caractère dans nos coeurs,
dans notre volonté (s'il n'est atteint que partiellement dans la
chair), nous devons, avec une endurance patiente, ériger la juste
volonté de Dieu comme loi de nos coeurs et règle de vie dans
toutes les circonstances et toutes les conditions. C'est alors et
pas avant que nous serons dans l'état de coeur propre pour le
Royaume. L'apôtre Jacques déclare : « L'épreuve de votre
foi produit la patience [l'endurance patiente] », c'est-à-dire
que si notre foi supporte l'épreuve, elle produira ce caractère
d'endurance patiente. Il va sans dire, d'autre part, que si nous
ne parvenons pas à l'endurance patiente, cela signifiera que
notre foi n'a pas supporté l'épreuve d’une manière
satisfaisante, que nous ne sommes pas propres pour le Royaume. Z'
01-117. (R2792 : 1) |
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Manne du Novembre
24
« C'est pourquoi je m'efforce d'avoir
constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les
hommes. » - Actes 24 : 16.
Notre conscience a besoin d'être réglée
comme tous les autres traits de notre nature déchue. Puisqu'il en
est ainsi, il nous faut un étalon de mesure pour l'ajuster et la
régler. la conscience est comme une montre sur le cadran de
laquelle les heures sont convenablement marquées, mais dont la précision
comme chronomètre dépend du bon réglage de son grand ressort,
sans lequel elle ne pourrait fidèlement indiquer les heures.
Ainsi notre conscience est prête à nous indiquer le bien et le
mal, mais nous ne pouvons avoir confiance en elle pour nous dire
exactement ce qui est bien et ce qui est mal qu'après l'avoir réglée
en accord avec le nouveau grand ressort, le nouveau coeur, la
volonté pure, mise en harmonie complète avec la loi de l'amour
telle qu'elle nous est présentée dans la Parole de Dieu. Z'
00-360. (R2735 : 1) |
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Manne du Novembre
25
« Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise :
C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal,
et il ne tente lui-même personne. » - Jacq. 1 :
13.
Il y a une différence entre les tentations que
le Père juge convenables et celles qui viennent de l'adversaire.
Les premières sont des épreuves de loyauté envers Dieu et les
principes de justice. Elles ont pour but d'être une bénédiction
et une aide pour tous ceux qui leur résistent et démontrent par
là leur fidélité à la justice. Au contraire, les tentations de
Satan sont des sortes de trappes et de pièges pour faire tomber
dans le mal et les mauvaises actions ; des tentations pour faire
apparaître mal ce qui est bien et bien ce qui est mal, pour
mettre la lumière à la place des ténèbres et vice-versa. Dieu
ne tente personne dans le sens de tromper et de tendre des pièges
pour faire tomber dans le mal. Z' 04-7. (R3297 : 5) |
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Manne du Novembre
26
« Et l'Eternel dit à Moïse : Qu'y a-t-il dans
ta main ? » - Ex. 4 : 2.
Si quelqu'un désire être employé davantage
au service béni du Seigneur, qu'il cherche d'abord à y être de
plus en plus apte. Qu'il imite Moïse, ce serviteur bien-aimé et
honoré, en douceur, en humilité, en énergie, en zèle
infatigable et en sacrifice de lui-même au service de Dieu. Le
sage intendant cherchera toujours à cultiver ses capacités
naturelles ; il n'attendra pas que son avancement s'opère par un
miracle du Seigneur et ne gaspillera pas un temps précieux à
chercher à développer ce qu'il ne possède pas par nature. Z'
94-143. (R1651 : 5)
Cherchons, en conséquence, avec humilité, avec zèle, avec amour
pour le Seigneur et sa cause et avec foi en sa puissance, à nous
mettre dans cette condition de coeur et d'esprit qui nous préparera
pour être employés et utiles dans toute partie du service divin
où il peut plaire au Seigneur de nous appeler. Z' 01-348. (R2904
: 4) |
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Manne du Novembre
27
« Faites en tout temps par l'Esprit toutes
sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une
entière persévérance. » - Eph. 6 : 18.
Nous devons avoir l'esprit de prière dans tout
ce que nous disons et faisons, c'est-à-dire que nos coeurs s'élèveront
continuellement vers le Seigneur pour obtenir sa direction dans
toutes les affaires de la vie, afin d'être capables de faire avec
notre force et d'une manière qui lui soit agréable tout ce que
nos mains trouvent à faire ; afin d'être protégés par lui de
la tentation qui, autrement dépasserait notre endurance, et afin
d'être finalement délivrés du malin et d'avoir une place dans
le Royaume de notre Seigneur. Frères et soeurs, rappelons-nous et
mettons de plus en plus en pratique ces paroles de notre Seigneur
: « Veillez et priez, afin que vous ne succombiez pas à la
tentation. » Z' 01-80. (R2775 : 5) |
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Manne du Novembre
28
« S'il donne le repos, qui répandra le trouble
? » - Job. 34 : 29.
Quel est celui, si ce n'est « le Dieu de toute
consolation » qui peut donner le repos au milieu des tumultes qui
s'élèvent sur l'âme comme les tempêtes soudaines sur la mer ?
Comme des matelots en péril sur l'océan, nous crions à Lui et
Il nous conduit au port désiré, havre béni de repos et de paix
en Dieu. Quel est le cri qui amène cette réponse de paix ? Ce
n'est pas une prière pour que toutes les occasions de trouble
soient enlevées, car ce n'est pas toujours la volonté divine de
donner la paix à l'esprit humain de cette manière, ce n'est pas
toujours la meilleure manière. Mais il y a un cri qui ne manque
jamais d'apporter le repos dans lequel nul ne peut répandre le
trouble : c'est la prière pour l'obtention d'une soumission douce,
confiante, affectueuse à la volonté de Dieu. Z' 96-259. (R2058 :
3) |
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Manne du Novembre
29
« Retenons fermement la profession de notre espérance
car celui qui a fait la promesse est fidèle. » - Héb.
10 : 23.
La promesse de Dieu est le fondement sur lequel
est édifié tout ce que nous espérons, en matière de caractère
ou de gloire future. Apprécions cette vérité, en sorte que nous
ne la compromettions en aucun sens, ni à aucun degré. Retenons
non seulement la lettre de la Vérité, mais aussi son esprit, par
amour pour elle, parce qu'elle est vraie, autant que belle et
sublime. Rappelons-nous toujours l'importance de l'endurance
patiente, afin que nous puissions, non seulement cultiver les grâces
chrétiennes et les pratiquer, mais aussi accepter joyeusement les
épreuves, les persécutions ou les difficultés que notre
Seigneur peut juger bon de permettre pour nous éprouver et pour développer
ce caractère qui, nous explique-t-il est d'importance capitale et
sans lequel l'amour parfait ne peut être ni atteint ni maintenu.
Z' 01-119. (R2793 : 3) |
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Manne du Novembre
30
« Voici, je suis avec vous tous les jours,
jusqu'à la fin de l'âge. » - Matt. 28 : 20.
Il est certain que celui qui surveille
attentivement l'ensemencement, n'est pas moins intéressé et
attentif en ce qui concerne la récolte. Lançons donc la faucille
de la Vérité avec énergie et courage, nous rappelant que nous
servons Christ, le Seigneur, que nous ne sommes pas responsables
de la moisson, mais simplement de l'énergie dont nous disposons
pour rassembler le « froment » mûr que nous pouvons trouver. Si
le travail est grand pour trouver quelques grains de froment mûr,
nous devons nous réjouir d'autant plus de ceux que nous trouvons
et apprendre à aimer, à apprécier ce qui est rare et précieux.
Rappelons-nous aussi, pendant que nous employons toute la sagesse
dont nous sommes capables dans ce service, que le Seigneur nous
donne une part dans son oeuvre, moins pour ce que nous pouvons
accomplir, que pour la bénédiction que le travail nous apportera.
Z' 01-155. (R2811 : 4) |
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